Cette technique traditionnelle millénaire de pliage et de nouage permettait historiquement de protéger les objets de valeur, tels les boîtes en bois laqué ou les kimonos. En 700 après JC, sous l’ère Nara, apparaît le premier « Furoshiki » permettant de conserver des objets du trésor impérial. Les Japonais utilisaient l’expression hirazutsumi, méthode pour nouer le tissu (littéralement “paquet plat plié”) et gardaient un morceau de tissu sous leurs futons afin de pouvoir rapidement emballer les objets les plus précieux de la maisonnée et fuir en cas d’incendie, malheurs fréquents à l’époque dans les villes où les maisons étaient construites en bois.
Plus tard, les usages de cette technique se multiplieront. Entre autres, le furoshiki sera utilisé pour se rendre au bains publics et emballer ses affaire ou encore par les marchands qui s’approprieront cette technique traditionnelle pour à la fois protéger leurs produits mais aussi pour les décorer. Bien sur, il existe de nombreuses autres déclinaisons d’utilisation du « furoshiki » car les japonais apportent toujours un soin et une attention tout particuliers lorsqu’il s’agit d’emballer des objets.
Avec l’arrivée du modernisme, la tradition du furoshiki se perds peu à peu mais reste néanmoins importante pour les japonais attachés aux arts traditionnels.